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dimanche 24 juillet 2011

Kev Adams au Casino de Paris

Kev Adams, l'étoile montante du rire
Il se prépare après la série SODA, a jouer six fois au Casino de Paris.

Il prend sa plume a écrire vingt minutes de nouveaux sketches qui n’ont jamais été diffusés à la télé ou joués sur scène.
Comme a son habitude, il se complait en s'augmentant une petite pression.

C'est son genre

Que va-t-il évoquer sur scène des coulisses de sa nouvelle vie d’humoriste ?
Va-t-il jouer le rôle d'un fantôme en s'enroulant de papier toilette, en disant qu'il a été mis au coin a l'école. Certains élèves ont dans leur carnet de note la mention suivante " BRILLE PAR SON ABSENCE"
Ce n'est certainement pas lui, "KEV ADAMS EST BACHELIER"
Avec son humour, on peut s'attendre a tout.
Raconter sa vie au quotidien, c'est sa tasse de thé, comme lorsqu'il parle de son argent de poche.


La série “Soda”, sur M6, où il tient le rôle principal présente bien la vie des adolescents pure et naturelle..

Le tournage de "Soda" se terminera le 5 août.
On a encore de bons moments avec lui a profiter.

Comment fera-t-il en vacances si il va a la plage avec ses fans, comment gerera-t-il sa celebrite.

Laissons-le se reposer, et on verra a la rentrée
Bonne chance KEV ADAMS

samedi 19 mars 2011

Libye :L'aube de l'Odyssee

Les rebelles libyens, surfant sur la vague des révolutions tunisiennes et égyptiennes, prenaient les armes pour reconquérir leur pays.
On notera d'emblée que si en Tunisie et en Egypte, le changement s'était fait à coup de manifestations (parfois durement réprimées), en Libye, une option militaire a été choisie d'emblée. Les rebelles sont partis de leur fief de Benghazi, sur la côte est du pays, pour longer la Méditerranée jusqu'à Tripoli. Arrivés à quelques kilomètres de la capitale, ils se sont faits sévèrement repousser par l'armée régulière fidèle au Guide Libyen, appuyés par des mercenaires venus du Tchad, du Libéria ou encore de Guinée, payés 1000 dollars la journée.

L'intervention des Occidentaux n'est décidée que le 18 mars. Comment expliquer un tel délai?

1) Les rebelles libyens ont refusé toute aide au début. Tout juste demandaient-ils des armes, mais dans leur enthousiasme, ils pensaient pouvoir libérer le pays tous seuls. Avant de changer de discours face aux premières difficultés. Saïd Haddad, spécialiste de la Libye au centre de recherche de Saint-Cyr, explique dans Sud-Ouest qu'"il aurait certes fallu écouter les insurgés plus tôt. Ils ont lancé des appels à l'aide assez vite. Mais il n'est peut-être pas trop tard pour les opposants. Une course contre la montre s'est engagée". Samedi, l'annonce du premier bombardement de la coaltion, a été accueilli par des applaudissements à Benghazi, raconte RTL.

2) Les Occidentaux ont eu du mal à dégager un interlocuteur. Les réticences de plusieurs pays européens et de l'administration de Bruxelles (notamment la représentante aux affaires étrangères, Catherine Ashton) ont longtemps cru que les chefs des rebelles étaient des islamistes.

3) Quelle modalité pour l'intervention? C'est aussi ça qui a pris du temps. Une intervention au sol a été exclue par les pays qui pouvaient le faire (les Etats-Unis principalement, déjà embourbés en Afghanistan et en Irak). Une zone d'exclusion aérienne a longtemps été jugée coûteuse et pas forcément très utile puisque le gros des combats a lieu au sol. Mais au-delà de la forme, tous les pays volontaires voulaient un mandat de l'ONU. Il a donc fallu convaincre la Chine et la Russie, qui ont un droit de veto au conseil de sécurité des Nations Unies, de s'abstenir sur une résolution assez light, basée sur le fait que les Etats ont la responsabilité de protéger leurs populations, ce qui est peu compatible avec le massacre des rebelles, note Le Monde.

4) La France et le Royaume-Uni ne pouvaient pas y aller tous seuls. Il a fallu attendre le feu vert des Etats-Unis, écrit Le Monde. L'Amérique qui avait peur de lancer une 3ème guerre en pays musulman, d'où sa participation calculée et en retrait.

Est-ce pour autant trop tard? Non, car les frappes ont une utilité militaire indéniable mais un aspect psychologique redoutable. Auprès des soldats encore fidèles à Kadhafi, soumis à la pression de leurs proches, et des mercenaires étrangers, qui n'avaient pas faits d'excès de zèle lors des 15 premiers jours du conflit, quand les rebelles taillaient la route vers Tripoli.

Oui, pour Marine Le Pen. La présidente du Front National a estimé sur France Info samedi que "aujourd'hui, les armes utilisées par M. Kadhafi sont des armes terrestres, ce ne sont plus des armes aériennes, donc cette zone d'exclusion aérienne ne servira plus à rien". Elle préconisait de s'aligner sur la position de l'Allemagne (bienveillance mais en retrait) voire de la Chine (refus, mais pas d'obstruction).

Et ce ne sera sans doute pas la dernière fois qu'on tergiversera ainsi. Le mot de la fin sur le site de France Culture: "Voilà à quoi à quoi a ressemblé notre monde de "gouvernance douce" d'après la Guerre froide, d'après le grand mensonge américain en Irak. Plus aucun gouvernement n'a le courage d'intervenir "à l'ancienne" et de larguer quelques barbouzes dans la brousse ou le désert pour épauler secrètement une guérilla ou un mouvement de libération. Pendant de longues semaines de souffrance pour les rebelles et les populations civiles, le politiquement correct a pollué la géopolitique, la légalité a pris le pas sur la justice."
Source : Le post