est venue nous parler de son fils LIONEL sur la chaine 94.8.Dans on interview on pouvait sentir sa voix s’arrêter et surtout brisée par l’émotion.
Régine n'a pas cache pas sa douleur à l’idée d’évoquer son fils, Lionel Rotcage.
C'était un très grand journaliste qui a été emporté en 2006 par un cancer du poumon.
Ils n'ont jamais pu régler tous leurs différends.
De ce fait Régine a voulu prendre la plume pour mettre a plat les non-dits et raconter sa folle vie, pour rappeler ses choix et ses maladresses qui ont creusé le fossé entre elle et Lionel.
Elle dit: j’ai trouvé des choses très fortes, très dures, qu’il fallait que je dise. »
De page en page des pages du livre d’A toi Lionel, mon fils… on découvre ainsi le destin improbable de cette fille de juifs polonais, née en Belgique au-dessus de la boulangerie familiale.
Régine Zylberberg a grandit à l’ombre de son père, et en l’absence d’une mère partie pour l’Argentine lorsqu’elle avait 7 ans, et qu’elle ne reverra jamais. Elle avoue :
je regrette de ne pas avoir vu cette femme qui était ma mère, confie-t-elle, des larmes dans la voix.
Des années plus tard, elle a essayé de m’appeler, mais je raccrochais.
C’était l’attitude d’une imbécile, bien sûr, seulement je me demandais bien de quoi on aurait pu parler.
Alors j’ai fait l’impasse.
De cette enfance précaire, Régine a d’abord voulu faire un livre, avant que Romain Gary ne s’en inspire – selon elle – pour La Vie devant soi. Son destin est ailleurs, dans ces bars de Belleville où elle commence à se produire et qui feront bientôt d’elle la « Reine de la nuit » (un surnom qu’elle dit d’ailleurs détester !).
Consciente de la difficulté du deuil, elle a voulu avec ce livre lui rendre un dernier hommage. Pas un adieu, juste un au revoir.
Ne ratez pas le lecture de ce livre
A toi Lionel, mon fils… de Régine Zylberberg, éditions. Flammarion
